Seul un quart des femmes belges estiment bénéficier de soutien financier sur leur lieu de travail

Waterloo, le 7 mars 2024 – Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes, ayant cette année pour thème «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », Mastercard a mené une enquête dans 12 pays européens¹, dont la Belgique, pour explorer la manière dont les femmes se sentent financièrement autonomes. Il en résulte que trois quart d’entre elles ne se sentent pas soutenues financièrement sur leur lieu de travail. Pourtant, deux tiers des femmes disent avoir une grande confiance dans leur compréhension des finances au niveau de leur vie personnelle. Enfin, à la question de savoir comment elles perçoivent la notion d’autonomie financière, plus d’un tiers (34% au niveau européen et 36% au niveau belge) la définissent comme un état où elles n’ont plus de sentiment négatif lorsqu’elles vérifient leur solde bancaire.

Obstacles à l’autonomie financière ​
​Au niveau des facteurs qui freinent cette autonomie financière, près d’un tiers des femmes (29 %) craignent le jugement d’autrui. Un sentiment exacerbé du côté des femmes belges, où le pourcentage monte à 33%. Pourtant, deux tiers des femmes (64 % au niveau européen et 62% au niveau belge) déclarent qu’elles apprécieraient une plus grande transparence lorsqu’il s’agit de discuter de finances. ​ Et ce, particulièrement au travail. Les femmes admettent un manque de confiance envers leurs employeurs en matière d’inclusion financière, avec seulement un quart d’entre elles estimant bénéficier de politiques favorables sur leur lieu de travail telles que l'égalité des salaires et des options de pension avantageuses..

L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes a également été mis en évidence comme un obstacle à l’autonomie financière des femmes². Ainsi les Portugaises (41 %) etles Polonaises (37 %), sont les plus nombreuses à estimer que l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes entrave leur autonomie financière. Les Belgessont moins nombreuses à le penser avec un quart (25%) seulement qui estiment que cet écart entrave leur indépendance financière.

La compréhension personnelle des finances est moins préoccupante
​Contrairement à ce qui ressort sur leur lieu de travail, les femmes ont le sentiment de mieux maîtriser leurs finances à la maison. Compte tenu de l’incertitude économique actuelle, les femmes déclarent avoir une grande confiance dans leur compréhension de l’épargne (68 %) et de la façon d’établir un budget (51 %). L’étude montre également qu’elles comprennent le fonctionnement des prêts hypothécaires (42 %), en particulier les Belges, dont le pourcentage dépasse même la moyenne européenne (53%). ​

Pour les femmes qui se sentent financièrement autonomes, près de la moitié reconnaissent que cela a renforcé leur confiance en elles (47% au niveau belge)..

Les médias sociaux sont une source croissante de conseils
​À la recherche de conseils financiers et pour améliorer leur confiance financière, la majorité des femmes se tournent vers les médias sociaux. Plus des trois quarts (77 %) ont déclaré regarder des vidéos sur YouTube pour se former, suivies par Instagram (64 %) et TikTok (62 %). Seulement 4 % d’entre elles se sont tournées vers des outils numériques tels que les conseillers en patrimoine IA, même si la grande majorité de celles qui l’ont fait les trouvent efficaces et utiles (77 %).

Les femmes vivant en Espagne et au Portugal sont les plus susceptibles de se tourner vers leurs amis et leur famille pour les aider à prendre des décisions financières (respectivement 56 % et 57 %). En revanche, les femmes vivant en Belgique (39 %) et en France (35 %) se sentent moins soutenues par leur entourage.

" Alors que l'importance d'investir en faveur des femmes occupe le devant de la scène en cette Journée internationale des droits des femmes, et que seule une femme sur quatre se sent soutenue financièrement sur son lieu de travail, nous avons clairement le devoir de poursuivre nos efforts en faveur des femmes et de leur autonomisation financière, et de veiller à ce que les inégalités sur le lieu de travail soient combattues", conclut Eimear Creaven, Présidente Mastercard Europe de l’Ouest. "Chez Mastercard, nous nous employons à concevoir un monde meilleur pour les femmes dans notre entreprise et dans la société au sens large ; il s'agit notamment de garantir l'égalité salariale, d'élargir les opportunités pour les employées, de soutenir les propriétaires de petites entreprises et les startups, et d'inspirer les carrières STEM pour les jeunes filles afin d'autonomiser la prochaine génération de femmes."

¹ Étude menée par Vitreous Worldwide auprès de 12 146 consommateurs (hommes et femmes) sur 12 marchés européens (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie, Pologne, Portugal, Pays-Bas, Suisse et République tchèque). Les données ont été collectées par le biais d’une enquête en ligne entre le 2 et le 7 janvier 2024.

² Rappelons que selon le rapport 2019 du Forum économique mondial sur l’écart entre les sexes, il faudra attendre l’année 2277 pour que les femmes, en moyenne, puissent espérer un salaire égal pour un travail de valeur égale…