Big cities, big business : Bangkok, Londres et Paris dominent le Global Destination Cities Index 2018 de Mastercard

Dans un monde où le nationalisme gagne du terrain, les voyages internationaux revêtent une importance croissante. Ils font tomber les barrières, élargissent nos horizons et stimulent l’impact économique ressenti dans les villes du monde entier. Au cours de la dernière décennie, le Global Destination Cities Index de Mastercard a fourni une analyse majeure des déplacements à destination et à l’intérieur des villes. Cette année, les villes en tête du classement sont Bangkok, Londres et Paris, ce qui souligne une fois de plus l’importance d’une infrastructure solide, de l’attractivité du business et des loisirs et d’une culture locale forte. Bruxelles se hisse quant à elle à la 76ème place du classement, avec plus de 2 millions de visiteurs internationaux en 2017. Si la Belgique attire moins de visiteurs étrangers, les dépenses moyennes quotidiennes de ces voyageurs sont étonnamment plus élevées dans notre capitale que dans les premières villes du classement. 

L’index Mastercard, qui a été étendu à 162 villes cette année, n’est pas un simple classement des destinations de voyage les plus prisées. Sur la base du volume de visiteurs et des dépenses pour l’année civile 2017, l’analyse approfondie fournit également une prévision de croissance pour 2018 et, pour la première fois, un aperçu de la durée moyenne du séjour et du montant dépensé par jour.

Dans un contexte de vigueur économique mondiale, le nombre de visiteurs internationaux passant la nuit dans les 10 principales villes de destination a augmenté en 2017, sauf à Séoul, qui a connu un fléchissement. Les prévisions pour 2018 indiquent une croissance générale, Istanbul s’attendant à la plus forte hausse du nombre de visiteurs.

Avec environ 20 millions de visiteurs internationaux de plus d’un jour, Bangkok reste en tête cette année. Il est d’ailleurs peu probable que la ville soit détrônée vu la forte croissance de 9,6 % prévue pour 2018. À noter que les visiteurs ont tendance à passer 4,7 nuits à Bangkok et dépensent en moyenne 173$ par jour.

Bruxelles arrive en 76^e position du classement, juste devant Francfort. Notre capitale a accueilli 2,4 millions de visiteurs étrangers en 2017. Si ce chiffre est bien moins élevé que ceux des destinations figurant en haut du classement, il est intéressant de constater que les voyageurs internationaux n’hésitent pas à mettre la main au portefeuille lors de leur séjour en Belgique. En effet, le panier de dépense moyen est de 367$ par jour durant leur visite, ce qui est bien plus élevé qu’à Paris (301$), Londres (153$) ou encore New-York (147$). Du côté de ces dépenses, les voyageurs semblent apprécier tout particulièrement la gastronomie belge, puisque la majorité de leur budget (29%) est allouée à la nourriture et aux boissons. Viennent ensuite le logement (26%), les services locaux (22%) et le shopping (19%). Parmi les voyageurs, les Français sont les plus nombreux à visiter notre pays, suivis des Britanniques, des Allemands, des Espagnols et des Américains. Bruxelles semble d’ailleurs être davantage une destination d’affaires (56%) que de loisirs (44%), et une ville où l’on reste peu de temps, puisque les visiteurs y séjournent en moyenne 1.9 nuits.

« Les voyages internationaux sont cruciaux pour de nombreuses économies urbaines, car ils enrichissent la vie des résidents et des touristes. La barre est placée de plus en plus haut pour les villes. Elles doivent innover afin d’offrir une expérience à la fois mémorable et authentique », explique Henri Dewaerheijd, Country Manager Mastercard Belux. « Nous travaillons en étroite collaboration avec divers acteurs et partenaires en Belgique, afin de nous assurer que les villes disposent des connaissances et des technologies qui leur permettront d’améliorer la manière dont elles attirent et accueillent les touristes, mais aussi leurs habitants, tout en préservant avant toute chose ce qui les rend si spéciales. »

Que les voyageurs visitent les villes pour affaires ou pour le plaisir, Mastercard collabore avec un large éventail de partenaires, notamment des organismes de tourisme, des urbanistes, des banques et des commerçants pour :

• identifier et relever les défis urbains grâce à des solutions évolutives en matière d’inclusion numérique et de développement économique ; Mastercard a récemment lancé City Possible, une plateforme mondiale permettant aux villes, aux instituts de recherche et aux organisations du secteur privé de relever des défis communs par la collaboration ;
• simplifier l’accès aux services urbains clés tels que les transports publics ; dans plus de 100 villes (et ce nombre ne fait qu’augmenter), les visiteurs et les habitants peuvent utiliser la Mastercard sans contact qu’ils portent déjà pour accéder aux trains et aux bus ;
• aider les gens à parcourir le monde en toute sérénité, en leur offrant une planification transparente, des commodités et une connectivité à destination et une acceptation sans souci dans des millions d’endroits du monde ;
• créez des expériences uniques en matière d’alimentation, de divertissement et de shopping dans 42 Priceless Cities aux quatre coins du monde, y compris Bangkok, Londres, Paris et bien d’autres villes de l’index.

À propos du Mastercard Global Destination Cities Index

Le Mastercard Global Destination Cities Index propose un classement des villes reposant sur l’analyse du nombre d’arrivées totales de visiteurs internationaux et des dépenses effectuées par ces visiteurs dans leur ville de destination 2017. Ce classement donne aussi les prévisions de croissance en nombre de visiteurs internationaux de plus d’une journée pour 2018.

Des données publiques sont utilisées pour extraire le nombre d’arrivées de visiteurs internationaux et les dépenses transfrontalières effectuées dans chacune des 162 destinations.

Les prévisions se basent sur la moyenne pondérée des prévisions touristiques à l’échelle nationale et sur les données mensuelles 2018 réelles au niveau de la destination, disponibles jusqu’au mois précédant la publication.

Cet index et les rapports qui y sont rattachés ne se fondent pas sur les données ou volumes de transactions Mastercard.